Le risque d’être victime de la cybercriminalité est élevé. Les PME, en particulier, sont une cible privilégiée des cybercriminels, car leur sécurité est souvent plus faible. De nombreux entrepreneurs pensent à tort qu’ils ne sont pas concernés par les attaques ou qu’ils n’ont pas les ressources nécessaires pour maintenir leur cybersécurité à jour.
Selon Nick Pul de Dustin, les PME en particulier ont une grande marge de progression. Les cybercriminels tirent souvent avec la grêle pour découvrir les systèmes mal ou non sécurisés, puis pénètrent là où la porte numérique est la plus facile à forcer. « Comparez cela aux cambrioleurs », explique M. Pul. « Ils recherchent également la maison où ils peuvent entrer le plus facilement et le plus rapidement. Ils ne se donnent pas beaucoup de mal pour ouvrir une porte munie d’une serrure à trois points.

 

Les mesures de sécurité ne sont plus suffisantes

Le monde des cybermenaces évolue rapidement, de sorte que les mesures de sécurité traditionnelles, telles que les pare-feu, ne sont souvent plus suffisantes. Pour les petites entreprises, il est difficile de suivre ces évolutions rapides. C’est pourquoi il est essentiel d’avoir un partenaire informatique expérimenté. Un partenaire informatique peut se charger de mettre en œuvre des solutions de sécurité avancées contre les attaques telles que le phishing et les ransomwares. Pul souligne que la cybersécurité est une profession à part entière et que la coopération avec des partenaires spécialisés est essentielle.

Outre la technologie, l’aspect humain joue un rôle majeur. Le phishing et l’ingénierie sociale restent efficaces car ils reposent souvent sur l’erreur humaine. Les entreprises doivent donc accorder une attention particulière à la sensibilisation et à la formation de leurs employés afin qu’ils puissent reconnaître les courriels douteux. La sensibilisation reste un élément essentiel de toute stratégie de sécurité.

 

Directive NIS2

Avec la nouvelle directive européenne NIS2, une bonne cybersécurité devient encore plus urgente pour certaines organisations de PME. Cette loi oblige les entreprises de certains secteurs à améliorer leur résilience numérique. Richard Drubbel de Dustin prévient que les entreprises de taille moyenne employant 50 personnes ou réalisant un chiffre d’affaires de 10 millions d’euros ou plus peuvent déjà être concernées par la directive NIS2. Il est donc important de prendre des mesures proactives et de travailler avec des experts pour se conformer à ces réglementations et gérer efficacement les risques de cybersécurité.