Alignement de l’entreprise et IT: La clé d’une transformation numérique réussie

La transformation numérique figure en bonne place dans l’ordre du jour de nombreuses organisations. L’étape cruciale sur cette route consiste ç aligner les objectifs commerciaux et informatiques. Pourquoi ce défi est-il souvent si difficile à relever, qu’est-ce qui caractérise les organisations qui s’y heurtent et quelle récompense attend celles qui y parviennent ?

“Le mur invisible entre les unités commerciales et les équipes informatiques est l’un des principaux obstacles à une transformation numérique réussie », observe Eelco Huurdeman. En tant que consultant expérimenté en matière de cloud hybride en matière de cloud hybride, il est régulièrement sollicité pour conduire cette transformation. Dans de nombreuses entreprises, il se heurte à une culture dans laquelle l’informatique joue encore un rôle totalement secondaire. « Bien que de plus en plus d’entreprises reconnaissent le rôle crucial de la technologie numérique dans la réalisation de leurs objectifs commerciaux, l’informatique n’est trop souvent pas considérée comme une opportunité commerciale. Il incombe alors principalement à la direction d’aligner les objectifs commerciaux et les objectifs informatiques.

Cet alignement de l’entreprise et de l’informatique signifie que la direction implique le CIO ou un autre responsable informatique dans la stratégie de l’organisation. « Le CIO réfléchit alors activement à la contribution que l’informatique peut apporter à la réalisation de ces objectifs. » explique Huurderman. « Cela a également des conqéquances sur la durabilité de votre stratégie commerciale. Vous parlez souvent d’une feuille de route pour les trois à cinq prochaines années. En même temps , on constate que les développements qui jouent un rôle si important s’accélèrent continuellement. C’est pourquoi nous conseillons à nos clients d’évaluer cette stratégie au moins une fois par an, mais de préférence tous les six ou même trois mois. Quels sont nos principaux moteurs d’activité, et comment pouvons-nous les stimuler ou les développer grâce aux derniers développements numériques.

“Quels sont nos principaux moteur d’activité, et comment pouvons-nous utiliser les derniers développements numériques pour les stimuler ou les exploiter ?”

Désalignement du symptôme

Si la répons à cette question fait l’objet d’un consensus au niveau du conseil d’administration, l’efficacité peut être attente à de nombreux endroits différents de l’organisation. Huurdeman énumère sans peine les nombreux symptômes des organisations où l’alignement si important n’est pas en ordre. « Par exemple, une trop grande dépendance à l’égard des systèmes et modèles informatiques hérités, de sorte que la rationalisation et la gestion de l’ensemble de l’infrastructure informatique deviennent une véritable tâche monstre », dit-il. « Ou le développement séparé de toutes sortes de ‘sous-stratégies’, par exemple dans les domaines de la gouvernance, de l’automatisation, de l’architecture, du DevOps ou de l’expérience client. Celles-ci sont alors souvent que marginalement conformes à la stratégie commerciale établie au niveau de la direction. Ce désalignement limite la puissance commerciale d’une organisation, tout en entrainant une inefficacité et donc des coûts plus élevés. »

L’alignement des stratégies respectives est une première étape importante, selon Huurdeman. « La communication permanente entre les entreprises et l’informatique, et la compréhension mutuelle qui en découle, est un suivi crucial. Du côté des entreprises, on prend conscience que l’informatique n’est pas une marchandise, mais une outil puissant pour atteindre les objectifs de l’entreprises. L’équipe informatique apprend à réfléchir en fonction de ces objectifs commerciaux et à motiver les investissements nécessaires en les justifiant par un retour sur investissement potentiel. C’est un domaine dans lequel nous aidons de nombreuses organisations, notamment par des discussions régulières, des évaluations et des séances d’inspiration.

“La transformation digital répond à des questions cruciale : Qu’est-ce que l’entreprise vous demande, qu’est-ce que vous pouvez apporter, en tant qu’informatique, et comment l’intégrer dans votre stratégie?”

Parce que Huurdeman et son équipe parlent la langue des deux parties, ils sont en mesure de formuler rapidement des réponses aux questions cruciales. Les questions qui doivent être posées en permanence au personnel informatique dirigeant lors d’une transformation numérique : que vous demande l’entreprise, que pouvez-vous donner en tant qu’informatique, et comment l’intégrer dans votre stratégie? Interrogé sur des exemples concrets, il présente plusieurs cas actuels. “Par exemple, nous travaillons actuellement pour une entreprise qui est en train de passer rapidement du statut de grande entreprise régionale à celui de véritable acteur national”, explique-t-il. « Les nombreuses applications fonctionnant encore sur des serveurs locaux posent donc un défi géographique : comment les mettre à la disposition des nouveaux collaborateurs dans d’autres régions de manière flexible ?”

C’est un défi que le cloud public peut relever. Huurdeman : « Nous sommes donc en train de développer une nouvelle plateforme de cloud computing. Les employés de tout le pays, et donc aussi des entreprises acquises, peuvent y travailler avec les mêmes applications. Cela évite la création d’un patchwork d’applications qui peuvent difficilement être gérées de manière centralisée. Et aussi que les précieuses données se retrouvent dans une multitude de silos difficiles d’accès. Dans le prolongement de cela, nous automatisons aussi immédiatement l’accueil de tous ces nouveaux employés. À l’heure actuelle, cette tâche est encore effectuée manuellement par une batterie de collaborateurs des RH. C’est très inefficace et donc coûteux, et cela conduit aussi facilement à des données incorrectes et à des risques de sécurité.”

Commutation proactive

Dans le même temps, Huurdeman et son équipe s’efforcent de rationaliser le processus de production. “Nous avons recours à l’intelligence artificielle et aux applications IoT, entre autres choses”, explique-t-il. “L’entreprise en question travaille avec des machines à très forte intensité de capital. La maintenance est coûteuse, et si l’une de ces machines tombe en panne, cela a un impact important sur le délai de livraison, et donc sur la capacité à respecter les engagements commerciaux. En installant des capteurs dans les machines, nous pouvons maintenant surveiller la fonctionnalité de manière centralisée. Nous associons cette capacité à une application d’intelligence artificielle. Cette application permet de prévoir quand une machine a besoin de maintenance ou risque de tomber en panne. Cela nous permet de programmer les mécaniciens plus efficacement et de mieux prévoir les coûts qui en découlent.”

“Le résultat final de cet alignement est que le délai de mise sur le marché devient plus court et que l’organisation peut répondre plus rapidement aux tendances et aux besoins des clients.”

Si la réponse à cette question fait l’objet d’un consensus au niveau du conseil d’administration, l’efficacité peut être atteinte à de nombreux endroits différents de l’organisation.  Huurdeman énumère sans peine les nombreux symptômes des organisations où l’alignement si important n’est pas en ordre. “Par exemple, une trop grande dépendance à l’égard des systèmes et modèles informatiques hérités, de sorte que la rationalisation et la gestion de l’ensemble de l’infrastructure informatique deviennent une véritable tâche monstre”, dit-il.  “Ou le développement séparé de toutes sortes de “sous-stratégies”, par exemple dans les domaines de la gouvernance, de l’automatisation, de l’architecture, du DevOps ou de l’expérience client.

En outre, les données qui en résultent sont très précieuses pour la prise de décisions stratégiques. L’acquisition éventuelle de nouvelles machines, par exemple, ou l’embauche de nouveaux employés. Huurdeman : “L’alignement de l’entreprise et de l’informatique dans la pratique quotidienne de l’organisation produit donc de nombreux effets de synergie. Outre les avantages déjà mentionnés, nous constatons également, par exemple, que les coûts informatiques totaux de cette entreprise sont effectivement en baisse. Il s’agit notamment de réduire les coûts informatiques qui ne soutiennent pas les objectifs commerciaux et de gérer plus efficacement les questions de sécurité et de conformité. Le résultat final de cet alignement est que le délai de mise sur le marché est plus court et que l’organisation peut répondre plus rapidement aux tendances et aux besoins des clients. Et cela conduit automatiquement à une meilleure expérience client, à des clients plus fidèles et à un chiffre d’affaires plus élevé.